reconnaissance de la nation
ANT-TRN Pourquoi cette association
Pourquoi cette association ?
L'idée directrice de cette association tient en peu de mots, car elle s'appuie sur un sentiment naturel, humain, et social qui est la "RECONNAISSANCE ".
Reconnaissance vis à vis de l'individu pour ce qu'il représente, et pour ce qu'il a fait en faveur de la collectivité.
C'est savoir dire MERCI !
Nous avons souvent constaté que la NATION mettait plus d'empressement à faire APPEL, au devoir du citoyen, qu'à lui manifester ensuite sa :
RECONNAISSANCE !
Dans ce domaine là, oui nous sommes champions !
Si des revendications légitimes de ceux qui ont servi la France lors des divers conflits, Missions Extérieures, et Opérations Humanitaires sont les mêmes depuis de nombreuses années, les progrès sociaux de législation combattante, sont le résultat de la ténacité des camarades regroupés au sein des associations.
ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE
Nous ne sommes pas des casseurs, et nos manifestations ne se font qu'avec nos drapeaux devant les monuments aux Morts !
Imaginez un instant la puissance d'un mouvement fédérateur associatif regroupant l'ensemble des Titulaires du Titre de Reconnaissance de la Nation, et ceux pouvant prétendre l'obtenir un jour ?
Le passé nous a souvent enseigné que seul la "LOI du NOMBRE" pouvait changer l'ordre des choses.
Ils sont venus, ils sont tous là
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NOTRE MEDAILLE D'HONNEUR
La médaille d'Honneur Reconnaissance de la Nation 14/18 - 39/45 - Indochine - Afrique du Nord - Opérations extérieures. Recipiendaires de la "Médaille d'Honneur ANT-TRN" entourant le Président National.
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Ecrire : ANT-TRN 2 l'orée d'andaine 61 600 la Sauvagère |
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LE MOT DU PRESIDENT de l'ANT-TRN
C'est à la Grèce antique que remonteraient les premières mesures prises en faveur des victimes de guerre au travers d'allocations attribuées aux orphelins et aux mutilés.
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Cérémonie au Mont-Mouchet
Le 24 juin dernier , Monsieur Alain Marleix,secrétaire d'Etat à la Défense chargé des anciens combattants,s'est rendu au Mont-Mouchet dans la Haute-Loire, pour rendre hommage aux résistants tombés lors des combats contre les nazis en juin 1944.
C'est au coeur des monts de la Margeride, entre Truyère et Allier, aux confins du Cantal , de la Lozère et de la Haute-Loire ,que s'implante en avril 1944 sous l'autorité du Colonel GASPARD (émile Coulaudon) , chef régional des Forces françaises de l'intérieur(FFI) de la zone R6 le maquis du Mont-Mouchet , l'un des plus grands de France .Dans un premier temps , il doit servir de base de repli aux maquis du Puy-de-Dôme et par la suite y rassembler des volontaires.
Le 20 mai , l'état-major régional ordonne la mobilisation .Les volontaires affluent: 2500 hommes sont au Mont-Mouchet , 1500 à la Truyère, 1000 au Lioran ; un quatrième réduit est créé à Saint-Genès avec 1500 maquisards .
Au moment du débarquement des Alliés en Normandie , les hommes du colonel Gaspard ont pour objectif de retarder la jonction des troupes allemandes venand du sud avec celles du front de Normandie.Environ 55 tonnes d'armes et de matériels leur sont parachutés, mais pas d'armes lourdes et peu de bazookas.Le 2 juin 1944 , les résistants repoussent l'attaque d'un bataillon allemand .Le 10 juin , la Wehrmacht,avec l'appui de blindés et de l'aviation , se lance à l'assaut du maquis pas l'ouest,le nord et l'est afin de le prendre en tenaille .Les maquisards résistent, mais le lendemain, le manque de munitions contraint le colonel Gaspard à donner l'ordre d'évacuation sur le réduit de la Truyère et les forêts de Mercoire et de la Chaise-Dieu.
Au matin du 20 juin , l'armée allemande attaque la Truyère.A la tombée de la nuit , devant la puissance de feu de l'ennemi , l'état-major des FFI donne l'ordre de décrochage.Au cours des opérations , les troupes allemandes brûlent et pillent de nombreux villages et pillent de nombreux villages , fusillant une centaine d'otages.Les pertes des FFI sont sévères: près de 240 tués et environ 180 blessés.
Les combats du Mont-Mouchet ont empêché deux divisions allemandes de remonter , au moment opportun, sur le front de Normandie.Le général de Gaulle , conscient de la contribution apportée aux Alliés par la Résistance en Auvergne , rendra plus tard hommage à son héroïsme.
Un monument à la mémoire des combattants du Mont-Mouchet a été inauguré le 9 juin 1946 .Mesurant 13 m de haut , construit en pierre de taille , il est l'oeuvre du sculteur Raymond Coulon et de l'architecte Pierre Petit .Son socle est orné de 18 blasons de provinces françaises , tandis que se dressent en façade deux sculptures représentant des résistants armés , l'un en civil et l'autre en uniforme.Au pied du monument repose le corps d'un maquisard inconnu.
Un musée a été ouvert après la guerre dans une maison forestière reconstruite à l'emplacement de celle qui abrita l'état-major des maquisards et fut détruite pendant les combats .En 1989 , un nouveau musée à vu le jour: Il présente des objets ,cartes , matériels et documents évoquant la France des années de l'Occupation et les combats du Mont-Mouchet .
( Source les Chemins de la Mémoire SGA/Direction de la mémoire et du Patrimoine .)
Mis en ligne gracieusement et à ses frais par l'ANT-TRN partenaire de la réserve citoyenne: www.anttrn.com )
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Résister autrement
MOULINES .(50)
Près de trois cents personnes ont assisté le 25 mai dernier à la messe du souvenir célébrée dans l'église du village
Les anciens combattants se sont ensuite réunis , avec leurs parents et amis ,devant le monument aux morts où leur président a rappelé "que la fête de la victoire concerne non seulement tous les morts au combat, mais également tous les résistants ,les déportés et les victimes directes ou indirectes du conflit" , insistant sur le fait que cette commémoration doit être considérée comme un message aux générations futures chargées de préserver la réconciliation intervenue entre les belligérants d'hier pour construire et maintenir une Europe unie et un monde meilleur .
Après avoir observé une minute de silence , déposé une gerbe devant le monument dédié à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour préserver les valeurs traditionnelles de leur patrie , le président à remis des médailles du titre de reconnaissance de la nation .
La cérémonie s'est terminée par un vin d'honneur en présence du maire de la commune .
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FLERS (61)
" Une autre façon de résister , mais pas de la résistance"
Jean Lericheux se souvient des années d'Occupation , des bombes et de la Libération"
I lest des tranches de vie douloureuses, de celles dont on parle peu ou pas.Jean Lericheux a vécu la seconde
Guerre mondiale à Flers.Il fait parti de ceux qui ne sont pas partis au front.Et non , il n'était pas résistant.
Souvenirs.
Contacté pour évoquer Michel Morel (Ancien d'Indo Officier de la LH trop tôt disparu) , Jean Lericheux ouvre la porte de son petit appartement au coeur de la ville de Flers. Quand j'ai connu Michel Morel , il avait 8 ou 10 ans , 6 de moins que moi.Il évoque un enfant qui ne tenait pas en place, un ami de passage .C'était un garçon charmant , là ou le bât m'a toujours blessé , c'est son métier de soldat.
Jean Lericheux n'en dira pas plus sur le sujet.Mais qui est-il ? Derrière ce regard à la fois rieur et réservé , quel passé se cache ? il est né à Flers , a toujours vecu dans la région flérienne."Quand j'étais petit , j'ai eu la polio.Le médecin a dit à ma mère:il ne marchera pas, mais ne fera non plus jamais l'armée " Son regard s'éclaire , se fait malicieux.Il a détrompé cet homme , marché , mais n'a jamais fait l'armée .
Je travaillais dans une carrière pour les Allemands.
"Jétais plombier" Sa voix se fait plus dure .Il accepte de faire un petit résumé de la période de la seconde guerre
Les photos de sa famille émaillent la pièce .
"Durant la guerre , je travaillais dans une carrière au Châtellier , à l'époque j'étais mécanicien .Ils cherchaient des gars pour casser du caillou. On faisait du gravier pour construire les blockhaus du mur de l'Atlantique .
Son regard s'éloigne je suis resté 2 ans tranquille là dedans.Nous faisions tous le minimum, pour un rendement minimum .Quand les Allemands se ramenaient , on bossait un peu.
Jean Lericheux n'a jamais été résistant. Ses mains sont croisées sur la table .Sa peau fine et blanche laisse apparaître les frémissements de ses nerfs .
Le contremaître était analphabète. Avec d'autres, il nous a demandés si on voulait partir en Angleterre .Ils ont été pris....beaucoup des gars de la carrière étaient en résistance. Ils ont été pris.....et fusillés .
Cétait idiot.
Le jeune homme , il avait alors une vingtaine d'années , trouve tout cela idiot, c'était des jeunes , ils étaient fiers de faire tout ça , mais c'est tout juste s'ils ne le portaient pas sur leur visage, il fallait que tout le monde le sache .
Un engouement que le Jean de cette époque ne comprend pas .
Mais cela ne nous empêchait pas de leur donner des cartouches de dynamite .
Une autre façon de résister .
Résister , le jeune homme le fait à sa façon , en travaillant à un rythme de lenteur défiant toute concurrence , en piquant de ceci ou de cela , en cassant le matériel , en s'arrangeant pour travailler la nuit , en ramassant les corps de ces soldats canadiens massacrés par erreur par les avions américains ......une autre façon de résister , mais pas de la résistance .
De la carrière au Châtellier , l'homme se souvent de ses congénères .Son regard devient rieur , jouer "Il y avait d'anciens forçats .C'étaient des champions pour casser du caillou , sorit-il , ils étaient tous à moitié fous , si on voulait s'en faire des copains, il suffisait de leur offrir une cigarette ou un verre de vin . Après , ils se seraient fait tuer pour vous .
Ses mains sont maintenant détendues . Le regard de Jean Lericheux est franc, droit Il parle. Il raconte cette fois où sa femme , ne savait pas s'il était vivant , ce soldat à qui il a offert sa dernière cigarette , ces corps mutilés , ces brancards de fortune faits avec des portes , cet Allemand a qui il a srré la paluche après un saut salvateur dans un fossé alors qu'il lui avait botté les fesses un autre jour.......il raconte .
Ni pour , Ni contre .
Il faut avoir été présent à ce moment là pour comprendre .Ca nous a donné un regard différent sur la vie .Voir les bombes tomber sur Flers...J'ai fréquenté le haut et le bas .Les histoires , les légendes dorées, Jean Lericheux ne s'y fie pas .Il ne les écoute pas.Il était là .Là quand il fallait monter la garde après que les vitrines des Allemands aient explosé.Ni pour , Ni contre .C'est tout simplement en homme , puis en père que Jean Lericheux a traversé cette période .
Certaine histoires sont fausses.
A 86 ans , il aime aller à la médiathèque , voir sa seconde famille comme il dit .Il a déjà été sollicité pour raconter ses souvenirs , mais à vrai dire , ce n'est pas trop sa tasse de thé. Certaines histoires sont complètement fausses. Certains se vantent de chose incroyables. Pas de noms , pas d'insinations . Le temps est passé , fatigué . Seule la mémoire compte , le plus jamais ça , et le présent .Ceux qui ont fait vraiment de la résistance ne s'en vantaient pas, comme ceux qui ont fait la guerre de 14 , ils n'en parlaient pas .
Marie BENOIT
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